vendredi 21 février 2014

Vitraux de guerre. 3





Saint Léon arrêtant Attila. (détail) Vitrail de Lucien Mette, dessin d'Alphonse Herrmann,
1910. Église Saint-Maurice de Bécon. 216, rue Armand Silvestre, Courbevoie, Hauts-de-Seine.
S
i l'association des Huns et de l'invasion allemande et de Guillaume II à Attila fut fréquente durant la 1ère guerre mondiale, ce vitrail de 1910 montre qu'on sut l'évoquer avant le début des hostilités. Il est vrai qu'un discours du Kaiser en 1900 fournissait un prétexte bien commode en attendant les atrocités commises contre les civils en Belgique et dans le Nord de la France au début du conflit. « Sus à l’ennemi, écrasez-le ! Pas de pitié ! Pas de prisonniers ! Celui qui vous tombera sous la main est un homme mort : il y a mille ans, les Huns du roi Attila se sont fait un nom qui retentit formidablement aujourd’hui encore dans les mémoires et les contes ; que le nom des Allemands acquière en Chine la même réputation, pour que jamais plus un Chinois n’ose même regarder un Allemand de travers ». Discours du 27 juillet 1900 dirigé contre les « Boxers ».



Où l'on constate que la science positive peut proférer les plus cocasses énormités d'un ton sentencieux et qui ne souffre pas la réplique, où les dr Edgar Bérillon et Louis Capitan, personnages importants, boursouflés, et donc décorés, mettant leur immense savoir au service de la bêtise, nous apprennent que les Allemands urinent par les pieds et que leur vision géopolitique a pour principal moteur l'alcoolisme.



 
La moustache en croc de Guillaume II fut très imitée en Allemagne. La moustache relevée du Hun de 1910 y fait clairement allusion.


CONFERENCE FAITE A PARIS, le dimanche 4 FÉVRIER 1917, par M. LE Dr Edgar Bérillon,
Médecin-Inspecteur des Asiles d'Aliénés, Professeur à l'École de Psychologie.
LA PSYCHOLOGIE DE LA RACE ALLEMANDE D'APRÈS SES CARACTÈRES OBJECTIFS ET SPÉCIFIQUES.


MESDAMES, MESSIEURS,

La psychologie comparée, envisagée comme science indépendante et dégagée de toute préoccupation métaphysique, tire sa source de l'observation et de l'expérimentation. Étudiant les états psychologiques dans leurs manifestations extérieures, elle se préoccupe avant tout de la constatation et de la mesure de leur objectivité.


(...)
Il m'est arrivé, dans un congrès international, d'être mis en rapport avec le professeur d'Allemagne le plus compétent dans la mesure des temps de réaction. Il s'est appliqué très consciencieusement à me démontrer tout l'intérêt qui pouvait résulter de la connaissance des Wortreaction (temps de réaction d'un mot) aussi bien que des Wortunterscheidunzeit, autre mot barbare qui signifie : temps de discernement d'un mot. Il n'est pas arrivé à me faire comprendre pourquoi, lorsqu'il suffit de trois secondes à un docteur en philosophie allemand pour avaler un demi-litre de bière, il ne lui faut pas moins de trois quarts d'heure pour saisir la signification d'un mot d'esprit.

(...)
L'OBJECTIVITÉ ANATOMIQUE DE LA RACE ALLEMANDE

Les Allemands sont-ils les représentants d'une race spéciale, reconnaissable à des caractères physiques fixes et spécifiques, et, par ce fait, différente des autres races ? Les intéressés ont eux-mêmes donné la réponse. Non seulement les anthropologistes et les ethnographes allemands démontrent que les individus de leur pays se rattachent par des liens et des caractères communs à une race distincte, mais ils tirent de cette constatation un profond sentiment d'orgueil. Ils pensent que les particularités dont la nature a doté cette race doivent lui assurer la domination sur le monde.
L'orgueil national allemand n'attend pas que les mérites de la race germanique soient reconnus par les étrangers. Il se décerne à lui-même toutes les qualités d'intelligence, de moralité et même de bonté dont la réalité, il faut le dire, n'apparaît pas aussi clairement aux yeux des représentants des autres races.
Le seul point sur lequel n'insistent pas les panégyristes de la race allemande, c'est la beauté. Ils font preuve également d'une certaine réserve sur le chapitre de la distinction, de l'élégance et du bon goût. C'est que dans cet ordre d'idées, leurs affirmations ne pourraient illusionner que des aveugles.

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Avec la claire vision du génie, Desbarolles dépeint le type allemand tel qu'il nous apparaît dans les documents photographiques actuels.
Des yeux creux, dont le développement des arcades sourcilières et des pommettes augmente encore l'enfoncement, un nez court et souvent de travers, ordinairement déprimé à la racine, une bouche grande et garnie de dents mauvaises, des lèvres minces ou des lèvres plus fortes, dont l'inférieure est alors un peu pendante, la mâchoire large, le menton plat et osseux, mais sans signification, comme la bouche. Les oreilles sont longues, collées à la tête et mal bordées, les tempes creuses, le teint pâle ou plutôt plombé, même chez les femmes, car la fraîcheur accordée aux Allemandes est une erreur à ajouter à tant d'erreurs sur ce peuple peu connu.
Après avoir démontré que le sens de la comparaison, logé dans les lobes frontaux, manque au plus grand nombre des Allemands, il en indique la raison et la conséquence : Ce salutaire organe manque si complètement à presque toutes les têtes allemandes, que les étudiants trouvent dans cette dépression une place toute faite pour la visière de leur casquette : ils la collent sur le milieu du front où elle s'adapte merveilleusement.



Port de la casquette au milieu du front, favorisé par l'atrophie du lobe frontal.


(...)
Le front bas, rétréci, à l'arrière duquel s'élève ce dôme conique dans lequel l'Allemand place, avec tant d'orgueil, la localisation de la supériorité, intellectuelle, est bien la représentation de l'instrument grossier qu'il renferme. Son seul aspect fait comprendre pourquoi il ne se dégage de l'ensemble de celte physionomie ni élan de générosité, ni esprit de finesse, ni sentiment de justice ou de dignité.
C'est de la forme rectangulaire du crâne et du visage qu'est venu l'usage de désigner couramment lès Allemands sous le nom de tètes carrées.
Il nous reste maintenant à envisager isolément chacun des organes de la face. Examinons :
Les yeux. — Arrêtons notre attention sur ces yeux, dont le manque d'expression' et d'éclat apparaît comme le caractère le plus frappant ; ces yeux, que leur absence de vivacité et de mobilité a pu souvent faire comparer à des yeux de verre. Les magistrats et les fonctionnaires de la police judiciaire ont noté chez les assassins ce regard froid, terne, réalisant . en quelque sorte l'absence du regard que l'on retrouve chez un si grand nombre de soldats allemands. Chez beaucoup d'entre eux, on observe le regard inquiet, oblique, sournois des voleurs. 

(…)
Un fait qui démontre que la largeur des mains est bien la caractéristique de la main allemande est le suivant. Au cours du pillage des magasins en Belgique et dans le nord de la France, les officiers recherchaient surtout les gants d'homme pour les envoyer... à leurs femmes. D'ailleurs le mot qui correspond à la désignation des gants n'existe pas en allemand, on les appelle des handshue, des souliers pour les mains.

(...)
Le coefficient urotoxique est donc chez les Allemands au moins d'un quart plus élevé que chez les Français. Cela veut dire que si 45 centimètres cubes d'urine française sont nécessaires pour tuer un kilogramme de cobaye, le même résultat sera obtenu avec environ 30 centimètres cubes d'urine allemande.
Cette augmentation de la toxicité urinaire explique pourquoi les tables de nuit où l'urine d'individus de race allemande a séjourné sont imprégnées d'une odeur nauséabonde. Elle explique -également pourquoi les armoires où ils suspendent leurs vêtements conservent d'une façon si persistante l'odeur de leurs excrétions sudorales.
Enfin elle éclaire pour nous d'un jour particulier la principale particularité organique de l'Allemand qui, impuissant à amener par sa fonction rénale surmenée l'élimination des éléments uriques, y ajoute la sudation plantaire. Cette conception peut s'exprimer en disant que l'Allemand urine par les pieds. C'est, en effet, en partie à l'usage des bottes, si répandu dans la nation allemande, qu'il faut reporter l'origine de la prolifération et de l'hypersécrétion des glandes sudorifiques de la région plantaire. Cette hypersécrétion, cultivée pendant de longs siècles, a fini par se transformer, par l'hérédité, sous l'influence de la prédisposition lymphatique, en caractère fixe, c'est-à-dire en caractère de race.

(...)
LA VORACITÉ DE LA RACE ALLEMANDE

De toutes les manifestations objectives par lesquelles se révèle la spécificité de la race allemande, la voracité est assurément la plus caractéristique.

(…)
Wilhem Pierson, dans son Histoire de Prusse, écrit que, même au milieu du XVIIe siècle, les Germains étaient certainement cannibales, car en Silésie et dans une seule occasion cinq cents hommes furent tués et mangés. Les Allemands d'aujourd'hui étant demeurés dans le même état de barbarie, on peut s'attendre à ce que, poussés par la faim, ils se comportent comme l'ont fait leurs ancêtres du XVIIe siècle.
Dans tous les cas, l'Allemand ne se fait pas faute, à l'occasion, de consommer du chien. Des boucheries de viande de chien ont été depuis longtemps ouvertes dans les principales villes d'Allemagne. La chair du fidèle compagnon de l'homme y est souvent servie dans les restaurants sous le titre engageant de « côtelette de mouton d'Espagne ».




(...)
LA POLYCHÉSIE DE LA RACE ALLEMANDE

La polychésie est la manifestation d'une suractivité anormale de la fonction intestinale.
Elle est la conséquence de la polyphagie et est en rapport, non seulement avec la quantité, mais avec la qualité des aliments absorbés. Elle se traduit par une excrétion exagérée des matières fécales. Le besoin fréquent de défécation qui en est la conséquence est la source, dans le domaine mental, d'aberrations se rapportant à la satisfaction de ce besoin.
La polychésie, par sa fréquence et sa constance, peut être considérée comme une des particularités les plus marquées de la race allemande.

(...)
L'hyperchésie allemande constituait un champ d'études si particulier, que son étude a suscité en Allemagne les émulations les plus ardentes. Aux laboratoires de scatologie ont été annexés des musées stercoraires dans lesquels sont exposés de nombreux modèles en cire, en pâte, de la plus rigoureuse exactitude. Comme le faisait justement remarquer, dans un congrès international, un des maîtres les plus éminents de la scatologie allemande, un tel degré de perfection ne saurait être atteint sans l'intervention d'un nombre respectable de collaborateurs : le photographe, le dessinateur, lé'mouleur, qu'il ne faut pas confondre avec le procréateur initial, le peintre-coloriste, et enfin le clinicien qui définit, compare et interprète. Les modèles sont naturellement déposés et brevetés, afin d'éviter les contrefaçons. A la place d'honneur, dans ce musée d'un goût spécial, figure la selle allemande normale, afin que les élèves puissent se familiariser avec son apparence.
La présence des troupes allemandes sur notre territoire a eu pour effet de nous rappeler cette hypertrophie de la fonction intestinale chez les Allemands. Dans leurs multiples invasions antérieures, les hordes germaniques s'étaient signalées par le débordement des évacuations intestinales dont elles jalonnaient leur marche.
Actuellement encore, dans la poursuite des Allemands battant en retraite, la marche de nos soldats n'est pas seulement retardée par des dévastations systématiques, elle est encore contrariée par les émanations des immondices stercoraires accumulées par des ennemis dépourvus de toute dignité et de toute pudeur.

(...)
Dans un grand nombre de localités serbes, on a été surpris de l'énormité des déjections intestinales laissées par les troupes autrichiennes. En certains endroits, les couloirs des maisons, les cours, les ruelles, les maisons elles-mêmes en étaient remplis jusqu'à un mètre de hauteur. Il a fallu une main-d'oeuvre considérable et des dépenses très élevées pour en assurer l'évacuation.
Les mêmes constatations ont été faites en Serbie, partout où des localités furent occupées par des Autrichiens de race allemande.
A Valyevo, je tiens le fait du docteur Petrowitch, délégué à l'Office international d'hygiène, les Serbes, quelques instants après la déroute des Autrichiens à Valyevo, éprouvèrent un véritable sentiment de stupéfaction. Les rues étaient encombrées de monceaux de matières fécales, s'élevant à une hauteur à peine croyable. Ces amas d'excréments humains dégageaient une odeur intolérable et constituaient même, par leurs émanations pestilentielles, un obstacle à la marche des troupes. La première impression fut que les ennemis avaient intentionnellement encombré les rues de leurs déjections dans le but d'offenser leurs adversaires. Il fallut cependant reconnaître que leur accumulation avait été progressive. Or, la ville avait été occupée principalement par des officiers supérieurs et par les services de l'état-major autrichien. Les Serbes ne purent jamais s'expliquer comment tous ces officiers avaient pu circuler pendant plusieurs semaines en piétinant ces immondices, ni surtout comment ils avaient pu supporter la puanteur qui s'en dégageait.

(...)
La description de l'odeur du cagot, qui augmente pendant les grandes chaleurs, suffit pour démontrer la réalité de leur origine germanique. La persistance de cette odeur à travers les siècles, alors qu'ils, étaient transplantés dans un pays très différent de la Germanie et qu'ils faisaient usage d'une alimentation analogue à celle des indigènes, témoigne qu'il s'agissait bien d'une odeur de race.

(...)
Dans une étude sur la bromidrose fétide de la race allemande, je me suis appliqué à démontrer que l'odeur nauséabonde constatée dans tous les endroits où avait séjourné quelque Allemand, tirait sa source d'une disposition spécifique de la race allemande. Depuis lors mes affirmations ont été confirmées par des milliers d'attestations.
Un grand nombre de médecins français, lorsqu'ils ont eu à soigner des blessés allemands, ont reconnu spontanément qu'une odeur spéciale, très caractéristique, émanait de ces blessés. Tous sont d'accord pour affirmer que cette odeur, par sa fétidité, affecte péniblement l'odorat. En effet, dans un hôpital ou une ambulance; elle est appréciable même lorsqu'il ne s'y trouve qu'un seul blessé allemand. On la perçoit déjà à une certaine distance du lit, et elle vous poursuit lorsqu'on s'en éloigne, parce qu'elle reste fixée sur les vêtements et sur les objets qui ont été en contact avec le malade.
L'enquête que j'ai entreprise sur cette question est venue pleinement confirmer mes impressions personnelles.
Il n'est pas douteux qu'il se dégage des Allemands une odeur spécifique, sui generis, et que Cette odeur est particulièrement fétide, nauséabonde, imprégnante et persistante.
On ne la constate pas seulement chez les sujets blessés ou malades. Elle est également l'apanage de ceux qui sont bien portants. Plusieurs officiers français m'ont déclaré qu'ayant eu à accompagner des détachements de prisonniers allemands, ils étaient obligés de détourner la tête, tant l'odeur nauséabonde qui se dégageait de ces hommes les incommodait.
Des officiers d'administration, ayant dans leurs attributions de recueillir et de classer les objets trouvés sur les prisonniers, m'ont dit que les billets de banque trouvés sur les Allemands étaient imprégnés à un tel point de cette odeur désagréable qu'ils étaient dans la nécessité de les désinfecter. Il en était de même pour tous les autres objets.
Les exhalaisons fétides qui émanent de tout groupement d'Allemands, qu'il soit composé d'éléments civils ou militaires, ont été l'objet de nombreuses constatations. Ainsi, en Alsace, c'est une habitude de dire que lorsqu'un régiment allemand passe, l'odeur nauséabonde qu'il a dégagée ne met pas moins de deux heures à se dissiper.
(...)
De nombreux faits de bromidrose fétide chez les Allemands ont été constatés dans des circonstances analogues. Dans les hôtels de la Riviera, les chambres qui ont été occupées par des Allemands conservent indéfiniment cette odeur spéciale très pénible pour les odorats sensibles. Elle explique pourquoi les hôtels où descendent les Allemands sont délaissés par les voyageurs d'autres nationalités. Les imprégnations de cette odeur se retrouvent dans les placards, les armoires, les meubles où des vêtements ont été renfermés, mais elle a surtout son lieu d'élection dans les tables de nuit.
(...)
Un certain nombre de médecins de Paris n'ont pas oublié avec quelle précision je leur avais indiqué, avant la guerre, dans une de nos réunions confraternelles, le débordement d'instincts féroces et dépravés dont l'agression des Allemands nous donnerait le spectacle. Ils se souviennent également des protestations véhémentes que quelques-uns d'entre eux élevèrent contre mes renseignements.
Ils n'admettaient pas qu'on pût soupçonner la grande Allemagne d'être jamais coupable du massacre d'enfants, de femmes, de civils sans défense, de la destruction systématique des monuments, d'incendies volontaires, de pillages individuels de la part des supérieurs, d'attentats à la pudeur des femmes, de déportations, de toutes les violations du droit des gens, sans parler des actes aussi inexplicables que peuvent l'être les orgies innommables et la scatomanie des officiers de tout grade..
C'est qu'ils cédaient au défaut trop commun de prononcer des jugements sans les appuyer sur les éléments d'une documentation positive. Leurs illusions tenaient également à ce que, dans l'étude de questions qui relèvent uniquement de la psychologie objective, ils ne savaient pas se dégager de l'influence léthifère d'une éducation sentimentale;
Depuis lors, s'inclinant devant l'évidence des faits, ils ont spontanément reconnu la justesse de mes prévisions.




(...)
CONCLUSIONS

L'opinion, adoptée par toute l'Allemagne dirigeante, que les Allemands sont les représentants d'une race distincte, directement issue des anciens Germains, trouve sa confirmation dans les caractères objectifs qui leur sont propres.
Ces caractères sont tellement accentués, dans leur triple objectivité anatomique, physiologique et psychologique, qu'ils autorisent la conception d'un type moyen, dont les particularités forment un saisissant contraste avec celles que présentent les individus des autres races.
En Allemagne même, ces différences ethniques sont rendues encore plus frappantes par la comparaison avec des populations annexées, chez lesquelles la germanisation systématique n'est parvenue à apporter aucune modification physique ou psychologique.
L'objectivité anatomique de la race allemande s'exprime d'une façon générale par la lourdeur, l'épaisseur et la carrure de l'ossature, la grossièreté des formes, par la dolichocéphalie et par la constitution du type abdominal ou sous-diaphragmatique.
Son objectivité physiologique s'extériorise dans les quatre principales manifestations suivantes : l'hypertoxicité des excrétions, la voracité, la polychésie et l'odeur.
Enfin, l'objectivité psychologique est caractérisée par un ensemble de réactions, au premier rang desquelles il faut placer : le pédantisme, le mimétisme parasitaire, le servilisme, le fétichisme, le rituélisme et la colère agressive. Ces dispositions mentales se rattachent toutes à l'insuffisance du pouvoir de contrôle cérébral. Elles témoignent d'une infériorité très accentuée dans le domaine psychologique aussi bien que dans le domaine moral. Elles sont également l'expression d'une solidarité et d'une complicité de race, exaltées par l'éducation sociale et par un ensemble de suggestions systématiques.
De ces caractères objectifs, si les uns sont susceptibles de provoquer le sentiment de la répulsion et du dégoût, il en est d'autres qui doivent également inspirer la défiance. Ils justifient, à l'égard des individus de race allemande, l'organisation préventive et durable d'un certain nombre de mesures d'exclusion et d'élimination.
Dans tous les cas, il ne me paraît pas excessif d'avoir à leur égard l'opinion que le policeman, dans une comédie de Shakespeare, exprime au sujet des voleurs : Et quant à cette espèce de gens, le moins que vous pourrez avoir affaire à eux, ce sera le mieux !
 
Association française pour l'avancement des sciences : conférences faites en .... 1917-1918. MM. Masson et Cie (Paris)




 


LA PSYCHOLOGIE DES ALLEMANDS ACTUELS par le Dr Capitan


Mais, avons-nous dit plus haut, il est un autre facteur pouvant lui aussi expliquer non seulement la genèse de cette mégalomanie, mais aussi nombre de processus psychologiques du cerveau allemand dont l'anormalie choque et déroute le bon sens de peuples civilisés et normaux. c'est l'alcoolisme, et non pas l'alcoolisme des masses mais celui des dirigeants civils et surtout militaires. C'est un fait d'observation banale, tant il s'est répété fréquemment, surtout depuis quelques années, que la constatation chez beaucoup d'Allemands, même des classes élevées, d'un goût désordonné pour les boissons alcooliques et leur absorption très fréquente à des doses telles que l'ivresse la plus complète en résulte. Plusieurs de nos amis très surs, ayant longtemps vécu en Allemagne, me signalaient, au début de l'année dernière, l'augmentation extrême de la fréquence de l'ivresse quasi quotidienne chez le plus grand nombre des officiers que l'on rencontrait à Berlin. Lorsque arrivait le soir ils s'enivraient presque tous. Cette dipsomanie était si répandue, si admise qu'un autre ami me citait le cas de tous les membres militaires d'un conseil de révision ayant siégé dans la journée qu'il rencontra, ivres à ne plus tenir debout (compris le général), dans le train qui les ramenait de la ville où ils avaient fonctionné. Le seul fait de constater la fréquence de cette ivresse collective, absolument admise dans les milieux des officiers allemands, montre à la fois sa fréquence et sa parfaite régularité.


(...)
Dans l'armée, la guerre actuelle montre que c'est une institution. Toutes les réquisitions portent toujours la délivrance d'énormes quantités de vins destinés à des beuveries monstres se terminant également par l'enivrement général et en corps. L'alcoolisme est donc extrêmement répandu dans les classes dirigeantes en Allemagne; et fait particulier, ce n'est pas une passion personnelle, c'est un vice collectif, admis et reconnu comme régulier on ne se grise guère isolément, mais en corps, voire même par ordre, comme on vient de le voir. 

Étant admis cet alcoolisme fréquent surtout dans la classe militaire aujourd'hui absolument prépondérante en Allemagne où elle dirige complètement l'opinion publique, on comprend fort bien qu'il ait été un des facteurs de la mégalomanie germanique arrivée maintenant à son apogée. Cliniquement en effet nous connaissons la vantardise, la vanité et l'orgueil de l'alcoolique et surtout la disproportion entre cet orgueil et ce qui pourrait le justifier. Comme aussi la manifestation à tous propos de ces prétentions vaniteuses. Cette psychologie morbide nous expliquera donc très facilement la mégalomanie allemande et nous permettra d'en comprendre l'intensité excessive, étant donné surtout que la base avouée de cet orgueil extrême sera d'ordinaire un ensemble de créations souvent importantes et remarquables. Mais là encore la disproportion entre le prétexte et la manifestation psychologique est si grande, celle-ci est si absurdement excessive que le primum movens n'en peut être expliqué que par une conception délirante dont on peut, ainsi qu'on vient de le voir, attribuer la genèse à l'alcoolisme. 

Mais l'alcoolisme se manifeste chez celui qui en est atteint par divers signes presque pathognomoniques. Voyons donc s'il n'existe pas dans la conduite des Allemands des faits qui ne peuvent guère s'expliquer que par l'alcoolisme. 

On a remarqué depuis le début de la guerre dans la conduite politique et militaire des Allemands des incohérences, des lacunes et des erreurs incroyables, suivant ou précédant des manifestations diverses dénotant une intelligence et un raisonnement supérieurs. Les exemples surabondent et il devient banal d'en signaler un grand nombre par exemple la préparation de la guerre par les Allemands au point de vue matériel était stupéfiante d'organisation, de méthode, de puissance. Au point de vue politique, moral, social, ils n'ont rien compris de l'état de la France, rien prévu de ce qu'elle pourrait faire, rien soupçonné de l'admirable tenue morale et patriotique qu'elle a depuis la déclaration de guerre, rien imaginé de ce qu'elle serait capable de faire.
Souvent on a observé des faits de ténacité stupide sans nécessité absolue et d'autres fois, après des efforts violents, leur cessation brusque or tout ceci est le propre de l'alcoolique. 

Fréquemment on constate durant cette guerre des actes inutiles, par exemple des canonnades sans nécessité importante et hors de proportion avec le but à atteindre. A Soissons, sur une route exposée aux batteries allemandes, nous avons constaté nous-mêmes que l'apparition d'un piéton, d'un cycliste, d'une petite voiture était suivie de l'envoi immédiat sur ce point de plusieurs obus absolument inutiles. Passe-temps d'alcooliques. 

A Reims, la destruction systématique de la cathédrale, absolument inutile au point de vue militaire et que rien de la part de nos troupes ne peut d'ailleurs justifier, est un exemple de la folie criminelle d'alcooliques aussi stupides que sauvages, unissant la rage de la destruction d'œuvres d'art françaises à la satisfaction de faire le mal pour le mal. 

Dans les combats, à côté d'opérations bien préparées et bien combinées, il y a des attaques incompréhensibles, des ruées d'hommes amenant à des massacres de leurs troupes absolument inutiles. Bien souvent aussi on a vu des changements brusques de plans militaires. Le premier suivi était subitement abandonné et remplacé par un autre tout différent; là encore manque de pondération caractère d'alcoolique.
Faut-il aussi rappeler ces véritables crises d'hallucinations durant lesquelles des soldats allemands ivres ont tiré à tort et à travers, même sur les leurs, puis ont tout massacré autour d'eux. Tout cela est bien alcoolique.


(...)
Ce sera donc ainsi que nous devrons considérer la nation allemande telle qu'elle se présente aujourd'hui devant nous et nous la caractériserons par ces termes aliénés criminels alcooliques à responsabilité suffisante pour pouvoir et devoir les condamner. Telle est la conception que, en anthropologiste s'occupant de pathologie, nous pouvons nous faire des Allemands. Elle est basée, on le voit, sur des faits d'observation. Je tenais à vous la communiquer au début du cours de cette année.
Diverses circonstances ont retardé jusqu'à ce jour la publication de cette leçon. Je la donne néanmoins telle quelle, et pourtant, j'aurais pu invoquer nombre d'exemples nouveaux déduits d'événements qui se sont déroulés depuis près de cinq mois (tels les bombardements répétés de la cathédrale de Reims) et qui, de plus en plus, corroborent la thèse que j'ai esquissée ci-dessus. Je n'ai donc aujourd'hui rien à changer à ces quelques pages ; j'aurais plutôt à en accentuer la note générale et à insister sur la criminalité de ces aliénés criminels que sont nos ennemis les Allemands.

Revue anthropologique, t. XXV, 1915.
Cours d'anthropologie préhistorique 1914-1915. (1ère leçon : 9novembre 1914)

Cette étude sera suivie l'année suivante d'une autre, non moins intéressante : « les caractères d'infériorité morbide des Austro-Allemands », dans laquelle le Dr Capitan s'appuie sur la thèse du Pr Marcellin Boule qui compare doctement la kultur allemande à des espèces (comme le diplodocus) disparues en raison de leur gigantisme maladif et reprend les thèses du dr Bérillon sur la bromidrose et la polychésie.


Saint Léon arrêtant Attila. Vitrail de Lucien Mette, dessin d'Alphonse Herrmann,
1910. Église Saint-Maurice de Bécon. 216, rue Armand Silvestre, Courbevoie, Hauts-de-Seine.


Une fois n'est pas coutume, nous ajoutons une image prise hors du Grand Paris
pour étayer notre hypothèse. Dans ce vitrail de 1899, Attila est coiffé
d'un casque à pointe qui le désigne bien comme proche des Allemands.
Saint Léon arrêtant Attila
, vitrail, 1899. Verrier A. Vermonnet, Reims.
Église Saint-Germain, Saint-Germain-des-Champs, Yonne.


 
Edgar Bérillon (1859-1948) est une star de la science délirante. Lorsqu'il rédige cet article, il a été inspecteur des asiles d'aliénés, professeur à l'Ecole de Psychologie, secrétaire général de la Société d'hypnologie et de psychologie, président de la société de pathologie comparée, décoré de la Légion d'Honneur, etc. L'historien Guy Bechtel lui a consacré une large place dans son « Délires racistes et savants fous, Paris, 2002 ». Abondant publiciste, il s'est surtout consacré à l'hypnose thérapeutique et l'a défendue longtemps après qu'elle ait été délaissée par la médecine officielle. Ami d'Emile Coué, très opposée au freudisme (science à la fois boche et juive !), il persistera dans son dada raciste bien après la Grande Guerre. Un parcours rapide de ses articles semble indiquer que son esprit s'est montré aussi méthodique et borné dans ses autres domaines de recherches.


Nécrologie de Louis Capitan (1854-1929) dans le Journal de la Société des Américanistes, 1929.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jsa_0037-9174_1929_num_21_2_3681


Le Professeur Marcellin Boule : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcellin_Boule                                                       


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